mercredi 8 décembre 2010

LETTRE PUBLIQUE / Par Michel Meunier

Le coiffeur Courbevoie, le 7 décembre 2010.
La Défense 6
Passage de la Coupole
92400 COURBEVOIE


LETTRE PUBLIQUE


Envoi de lettres recommandées aux intéressés
Préfet des Hauts-de-Seine : N° 1A05168846200
Madame Ceccaldi-Raynaud : N° 1A05168846217
Maire de Courbevoie : N° 1A05168846187
EPADESA : N° 1A05168846170


Monsieur le Préfet,
J’ai eu l’honneur, à plusieurs reprises, de vous contacter car les choses qui angoissent notre quotidien restent en l’état. Mes collègues commerçants et moi-même vivons des instants douloureux au cours desquels nos émotions sont partagées entre colère et détresse.
Vous ne m’avez pas, à ce jour, donné de signe apaisant me permettant de croire que notre dossier économique et humain est en bonne voie de règlement.
L’EPASESA n’a pas changé de méthodes et poursuit son action pour nous endormir. Les fonctionnaires de cet établissement public devraient être, en principe, au service des citoyens que nous sommes et défendre nos intérêts. Ils préfèrent privilégier leur stratégie hégémonique et pratiquer la politique de la terre brûlée.

Madame Ceccaldi-Raynaud,
Malgré mes appels répétés, je n’ai reçu aucun message de votre part et votre silence témoigne du peu d’indifférence que vous portez envers les commerçants du passage de la Coupole.
Nous avons le vague sentiment que l’enveloppe de 19 M€ n’est qu’un miroir aux alouettes destiné à manipuler d’honnêtes gens. Le véritable dessein de l’EPADESA est de faire des économies sur le dos des citoyens, voire de dépouiller ou de mettre en faillite des professionnels, imperméables à toute spéculation immobilière et qui oeuvrent vaillamment depuis des années, au service de leurs clients. Quel est le rôle du Groupe PELICAN qui, sans moyens matériels, se voit confier par un établissement public la responsabilité de transactions immobilières ? Depuis, les protocoles de négociation ont été déclarés caduques suite au non respect des engagements tenus.
Dès que des promesses nous sont faites, nous observons ensuite que les procédures engagées vont dans une direction contraire…

Monsieur le Maire de Courbevoie,
Vous signez régulièrement des arrêtés qui vous placent dans la position très inconfortable et risquée de celui qui est à la fois juge et partie. Les élections se rapprochent et devraient vous inciter à traiter avec bienveillance notre situation qui est dramatique. Nous attendons une position ferme, des actions et des prises de décisions en notre faveur.
Quant à la proposition de la SA CORIO, permettez-nous de ne pas tomber dans le piège de la naïveté. Nous savons tous que le centre Charras est en difficulté, que des travaux sont prévus et qu’accepter l’aumône que vous nous proposez reviendrait à nous jeter dans la gueule du loup : une fois le centre Charras fermé, notre avenir serait sans issue. Cette manipulation ne prend pas. Nous savons que l’objectif non avoué est de nous « éjecter » du centre de la Coupole.
Nous avons le sentiment que certains d’entre-vous prennent leurs ordres auprès du président de l’EPADESA, Monsieur Chaix, alors que sommes en droit d’attendre, de la part d’élus qui représentent leurs administrés, une attitude plus indépendante et responsable, à la hauteur de la fonction.

Monsieur Chaix, Directeur de l’EPADESA,
Vous poursuivez avec célérité votre entreprise de spoliation. Par ce fait, vous n’hésitez pas à plonger dans le désarroi et à dépouiller des commerçants qui vont tout perdre et dont certains ont déjà songé à des actes auto agressifs. Vous avez su rassembler autour de vous des élus et des administrations qui vous emboîtent le pas, sans doute intéressés par l’appât du gain. Le sombre scénario que vous écrivez est un jeu de dupes. Nous espérons que des projets de financements occultes ne se cachent pas derrière vos opérations.
_________
Cette affaire prend une dimension politico-socio-économique qui nous consterne. Le Président de la République nous a affirmé être le président de tous les français. Or, nous constatons qu’une fâcheuse tendance monarchique poursuit son travail hégémonique en écrasant toujours les plus faibles pour enrichir les nantis et ceux qui ont le pouvoir.
Le dossier qui nous occupe sera jugé devant le tribunal le 17 décembre. Nous espérons que la justice sera rendue en toute impartialité et que nous aurons gain de cause face aux forces nombreuses qui se sont coalisées pour nous jeter à terre.
Il est temps pour nos interlocuteurs de parler avec courage et honneur, de remiser lâcheté et avidité au placard.
Depuis le début de cette affaire, jamais nous n’aurions pu envisager qu’un établissement public ait l’audace de contraindre des commerçants à brader leurs boutiques en utilisant des moyens dignes des cercles mafieux pour les intimider. Preuve en sont les murs érigés devant les magasins ou les coupures de chauffage.
En conséquence, je ne souhaite pas négocier avec les « loosers » que représentent à mes yeux les pontes du groupe PELICAN, société de pacotille sans le sou. Si une négociation doit être conduite, elle le sera avec l’EPADESA, en ma présence. Les magasins du centre commercial de la Coupole ne seront pas rachetés pour des sommes indécentes ou symboliques.
Monsieur Chaix, je vous tiens donc pour responsable :
- d’avoir organisé une stratégie pour nous faire fuir ;
- des pertes d’emplois qui ont placé de nombreux professionnels sur le carreau ;
- d’avoir fomenté un travail de sape pour entraîner une baisse de nos chiffres d’affaires ;
- d’avoir manipulé et contraint certains médias afin qu’ils ne s’intéressent pas à notre dossier ;
- de l’organisation d’une communication fausse et mensongère.
Si certains commerçants ont signé le protocole d’accord (EPAD - EPADESA) qui prévoit une vente de leurs biens, contre paiement en 2013, c’est qu’ils n’avaient pas le choix. Acculés en raison de difficultés financières et de perte de leur chiffre d’affaires, ils ont dû se résigner à vendre à une valeur inférieure au prix du marché. Par votre action néfaste en amont, vous avez su créer ces conditions désastreuses ! Soit dit en passant, ceux qui vendront leur magasin à perte ne seront pas épargnés par les 33% de taxes qu’ils reverseront au titre de l’impôt. Ce que l’État donne d’une main, elle le reprend de l’autre…
Ce scandale a le mérite de m’inciter à m’engager dans la voix du militantisme politique. En effet, il m’est insupportable d’observer des élus ou des responsables institutionnels se désintéresser de notre anéantissement, impunément et sans rien faire. Je ne veux pas que notre nation puisse être assimilée à une République fromagère.
En nous spoliant, des gens mal intentionnés ont gravement porté atteinte à nos équilibres, à nos vies et à nos enfants. Nous ne l’oublierons jamais et l’avenir leur réservera un légitime retour de bâton.
« Quand on aime la justice, on est toujours un révolté. » - Alfred Capus.


Michel Meunier

dimanche 28 novembre 2010

La Coupole : triste Noël en prévision pour les commerçants courbevoisiens

Alors que le Maire de Courbevoie se montrait rassurant lors du Conseil municipal du 27 septembre 2010 et que Mme Ceccaldi-Raynaud, en qualité de Présidente de l’Établissement public d’aménagement de La Défense Seine Arche (EPADESA), a récemment reçu une délégation de commerçants de La Coupole, sous les ors de la République, à l’Assemblée nationale, l’avenir s’assombrit pour ces commerçants.

En effet, le 9 novembre dernier,le Maire de Courbevoie a signé un nouvel arrêté de fermeture du centre et du passage de La Coupole au 24 décembre prochain. Comble du cynisme, les commerçants n’ont pas été avertis par M. Kossowski mais par le Préfet qui, par courrier du 15 novembre 2010, indique que « la situation a changé. » Si la situation a changé, ce n’est certainement pas dans les actes mais sans aucun doute dans les promesses non tenues.

Le 5 novembre 2010, le Conseil d’administration de l’EPADESA a « décidé d’assurer directement l’indemnisation des commerçants et a voté une dotation budgétaire immédiatement mobilisable pour leur indemnisation », annoncée à 17 millions d’euros dans la presse. Nous constatons au passage que l’établissement public, condamné à une astreinte de 50 000 € par jour, par arrêt de la Cour d’appel de Paris en date du 13 octobre 2010, se substitue au groupement FIB / Pélican pour les négociations.

Le fiasco de La Coupole révèle la manière dont un établissement d’État, où siègent les élus de nos collectivités, met la charrue avant les bœufs. En 2009, l’EPAD avait laissé un délai « raisonnable » de près de six mois pour que les négociations aient lieu avec le repreneur d’alors, mais en vain. Aujourd’hui, l’EPADESA espère qu’en un peu plus d’un mois, tous les protocoles soient signés. Une utopie !

Si nous avions demandé au Maire de Courbevoie, en septembre 2010, la signature d’un nouvel arrêté avec pour date minimale le 31 décembre 2010, notre but était que les négociations reprennent dans la sérénité et que les commerçants exploitent décemment leur fonds de commerce, sans la menace d’une fermeture imminente. Malheureusement, aucune décence mais du cynisme de la part du Maire de Courbevoie, qui prétendait assumer le statu quo, car les négociations n’avancent guère.

Dès l’origine, les dés sont pipés car, comme aux Damiers, aucun cadre n’avait été fixé. Nous avions plaidé pour un calendrier de négociations mais également pour un échéancier d’indemnisation pour les commerçants qui ne souhaitaient pas revenir après réhabilitation, ceux souhaitant réintégrer leurs locaux devant être indemnisés mensuellement en fonction des derniers bilans. Dès que le cadre était déterminé, chaque commerçant était donc libre de négocier comme il l’entendait. Toutefois, ceci n’est pas la politique de l’EPADESA puisque son directeur général préfère diviser pour mieux régner.

M. Kossowski a donc signé un nouvel arrêté alors qu’il ne participe pas aux rendez-vous organisés par Mme Ceccaldi-Raynaud. Par ces actes, le Maire de Courbevoie méprise le commerce de proximité du quartier Gambetta. Mais qu’en pense la présidente du conseil dudit quartier, administratrice de Defacto et candidate UMP aux prochaines élections cantonales ?

Patrick Bolli
Conseiller municipal de Courbevoie
Président du groupe MoDem / CAP21

mardi 26 octobre 2010

La cour d'appel de Paris vient de condamner l'Epad

La cour d'appel de Paris vient de condamner l'Epad à détruire les murs construits cet été dans le centre commercial de la coupole sous six mois et payer 50 000€ par jour de retard.

lundi 13 septembre 2010

lundi 9 août 2010

Nouvelles manipulations et intimidations de l’Epad

Nous sommes extrêmement choqués de constater que l’Epad jette le discrédit sur les commerçants de la Coupole, en voulant porter plainte contre la commerçante qui a été victime de l’agression.
En fait l’Epad réécrit les événements du 30 juillet 2010 pour mieux détourner l’attention de l’opinion publique sur ses agissements vis-à-vis des commerçants. Comme à leur habitude, ses représentants contestent la réalité des faits et noient le poisson.
Nous attendons également les vidéos des caméras installées dans le centre : preuves de l’agression, preuves également que de nombreux ouvriers, vigiles et cadres de l’Epad étaient présents dans le centre aux alentours de 23h pour fermer ce dernier. Et ceci, malgré la décision Préfectorale de stopper les travaux de tunnellement jusqu’à la rentrée. Décision saluée par le commissariat de police et la mairie de Courbevoie qui nous en avertissent immédiatement par leur représentant.
Nous sommes capables de répondre point par point et de façon précise aux multiples mensonges évoqués dans le communiquer de presse !


Pourquoi tant de précipitation à nous emmurer ?

A ce jour, il semble qu’aucun travaux de désamiantage ne soient prévus (aucun devis de signé, aucune entreprise retenue par appel d’offre obligatoire). Il n’y a donc pas lieu de construire ces tunnels de confinement dans la précipitation si ce n’est pour dévaloriser les fonds de commerce et les murs de la galerie Coupole.

Le club med gym qui a soit disant son propre réseau de sécurité incendie, est relié au même réseau sprinkler des commerces de la galerie Coupole. Il suffirait donc d’installer des détecteurs de fumée dans nos commerces pour que nous puissions rester ouverts le temps des négociations que nous attendons toujours. De ce fait, ce qui vaut pour un commerce doit valoir pour tous les autres !!!


Rectification d’une rumeur

A ce jour, 14 commerces sur 27 sont ouverts. Les 13 autres commerces fermés, car emmurés par l’Epad, attendent toujours d’être indemnisés.
Aucun n’a touché le moindre centime et aucun ne veut céder au protocole de vente (voir document à télécharger) soumis par ce pseudo promoteur (Pelican). Protocole qui n’est ni plus ni moins de la spoliation de biens.

Que le sort des commerçants et de leurs salariés soit pris en considération très rapidement. C'est-à-dire avant la fermeture du centre la Coupole, pour éviter que le marchand de biens choisi par l’Epad pour “négocier” ne nous croque tout cru car sans revenus !

jeudi 5 août 2010

Comme vous pouvez le constater, MEDIAPART s’intéresse à notre problème !


A ce jour, toujours aucune indemnité ne nous a été versée ! par ailleurs, la Société qui est censée nous faire des propositions d’indemnisation (PELICAN FIB) propose des protocoles que nous ne pouvons pas accepter ; en effet, ces derniers prévoient entre autre dans leurs clauses suspensives l’obtention du permis de construire purgé du recours des tiers ce qui signifie un paiement en 2013 !et ce, assorti d’un acompte dérisoire.
Nous ne pouvons pas accepter de telles propositions car il nous serait impossible de nous réinstaller et, comme tout marchand de biens qui se respecte, cette clause doit être supprimée pour que nous puissions commencer les négociations ; d’ailleurs, aucun protocole définitif n’a été signé ! un minimum de respect et de bon sens seraient les bienvenus

Lien/ MEDIAPART / L'Epad passe en force à La Défense

mercredi 4 août 2010

Une nouvelle provocation de la part de l’EPAD !!!

Ce matin, des ouvriers mandatés par l’EPAD ont voulu poser des portes blindées afin d’empêcher l’accès au centre de la Coupole. Heureusement, grâce à notre vigilance, nous avons fait stopper cette nouvelle voie de fait par le commissariat.
Un emmuré jeudi, un blessé grave vendredi (10 jours d’ITT), jusqu’où ira l’EPAD pour nous priver de notre outil de travail.

A ce jour, toujours aucune indemnisation versée, l’EPAD refusant le dialogue une fois de plus.

Les soutiens des commerçants disparaissent d’Internet

Plusieurs centaines de pétition de soutien pour les commerçants et les salariés disparaissent d’Internet
03.08.2010, 07h00
Malheureux hasard ou acte de piraterie volontaire sur Internet? Les commerçants de la Coupole, à La Défense, en conflit avec l’Epad — le gestionnaire du centre commercial condamné à la fermeture pour travaux — ont eu la désagréable surprise de constater hier que les signatures collectées pour leur pétition sur Mesopinions.

com avaient disparu. Le site enregistrait plusieurs centaines de paraphes ce week-end, mais il n’en restait plus que 15 hier après-midi.
De quoi attiser la colère des commerçants, beaucoup n’hésitant pas à suspecter l’Epad d’être à l’origine de l’incident. « C’est tout de même bizarre, relève l’un d’eux. Vraiment très bizarre. On fait de la mauvaise pub à l’Epad, et paf! tout ça disparaît miraculeusement… » Comme pour exacerber encore plus la paranoïa ambiante, les nombreux e-mails envoyés à l’administrateur du site demeuraient hier soir sans réponse.
Pourtant, de l’aveu même d’un des commerçants qui est chargé de la pétition sur Internet : « C’est sans doute le site qui a bogué tout seul. » Ce dernier ajoute, dépité : « C’est un coup de pas de chance qui nous arrive en même temps que tous ces ennuis. »

samedi 31 juillet 2010

Aujourd’hui : les ordres du préfet bafoués, outrepassés par l’EPAD !!!!

Vendredi 30 Juillet 2010 vers 17H30, Le commissaire de la défense annonce aux commerçants, la décision du Préfet de stopper immédiatement les travaux dans le passage de la Coupole jusqu’à la rentrée de septembre. Soulagé de cette décision les commerçants pensaient passer un week-end serein, sans l’angoisse de retrouver leurs commerces emmurés.
C’était bien mal connaitre les pratiques de l’EPAD, ses dirigeants outrepassent la décision du Préfet et organisent une mission commando de nuit pour fermer et emmurer le centre Coupole par la force.
Informés ! Les commençants alertent immédiatement le commissariat de la Défense. Des agents de police se rendent sur place, constatent les faits et ordonnent la réouverture du centre aux cadres de l’EPAD présent sur place (déblayage, suppression des cadenas sur les portes….) Ouvriers et vigiles s’étant ENFUIS à la vue de la POLICE!!...........

AGRESSION PHYSIQUE D’UNE COMMERCANTE DE LA COUPOLE, Vendredi 30 Juillet 2010

Patricia, Commerçante de la Coupole s’est faite agressée physiquement à 22h30 par un vigile.

Aujourd’hui : les ordres du préfet bafoués, outrepassés par l’EPAD !!!!

Aujourd’hui : les ordres du préfet bafoués, outrepassés par l’EPAD !!!!

De la Fiction à la Réalité !!!! jeudi 29 début d'après-midi

EPAD : la boulette du jour ! Marc, un commerçant de la galerie a été emmuré dans son salon d'esthétique pendant sa sieste. A son réveil, panique ! Il se retrouve pris au piège et emprisonné dans son magasin. Heureusement, après plusieurs appels au commissariat et à l'EPAD, les ouvriers le sauvent en détruisant le mur q...u'ils avaient construit quelques temps avant :-)

mercredi 28 juillet 2010

Soutenez les commerçants de la Coupole à la Défense

Signez la pétition en ligne sur mesopinions.com

Aujourd’hui, il n’y a aucun doute sur le fait que le centre commercial doit subir des travaux. Mais les questions que l’on se pose sont légitimes car il faut que L’EPAD, responsable de cette situation assume ses obligations :

• Pourquoi ne rien avoir fait durant 3 ans sachant qu’une commission de sécurité avait rendu un avis favorable à l’ouverture, tout en préconisant des travaux à réaliser ?
Peut-être pour mieux nous canaliser et éviter toute controverse sur la possibilité d’effectuer les travaux sans fermeture…

• Pourquoi avoir laissé planer pendant 3 ans l’incertitude sur la date de fermeture du centre commercial ?
Peut-être pour nous affaiblir psychologiquement et financièrement pour mieux nous manipuler…

• Pourquoi dresser des tunnels en Placoplatre dans les allées du centre et fermer certains accès alors même que ce dernier est encore ouvert au public ?
Peut-être pour résigner les derniers irréductibles, faire disparaître les plus faibles,…

• Pourquoi avoir cédé les parties communes du centre à un marchand de biens pour la mise en conformité de ce dernier ?
Peut-être pour mieux nous spolier de nos biens, ne pas avoir à nous verser la moindre indemnisation et surtout réussir une belle plus-value sur le dos des petits commerçants…


La vérité c’est que l’objectif recherché en 2007 par l’EPAD, à savoir le départ des commerçants pour reconfigurer le centre, est atteint.
Laisser se dégrader les conditions de sécurité pour mieux fermer le centre et évacuer ses occupants est une des méthodes les plus classiques employées par les promoteurs. L’EPAD et ses dirigeants Mr Chaix – DG EPAD, Mme Ceccaldi-Reynaud – Présidente EPAD et Maire de Puteaux, Mr Kossowski – Vice-Président EPAD et Maire de Courbevoie), propriétaires du site, ont utilisé cette méthode.
Les conséquences de ces décisions, ainsi que l’impréparation totale de la fermeture qui en résulte, sont dramatiques. De cette façon, impossible de pouvoir anticiper le reclassement ou licenciement du personnel, la gestion des stocks, nos engagements commerciaux,…
A ce jour, mercredi 28 juillet 2010, l’EPAD et ses représentants n’ont proposé aucune indemnisation ou solution de reclassement aux commerçants. A aucun moment, l’EPAD n’a engagé le dialogue avec nous sur la voie de la concertation.

Finalement, 2 solutions s’offrent à nous :

• Signer des protocoles de vente de nos commerces avec PELICAN (le fameux marchand de biens) en acceptant toutes leurs conditions. A savoir propositions de 30 à 50% inférieures aux estimations des experts judiciaires, acompte de seulement 20% des sommes dues, paiement du solde sous réserve d’aboutissement du projet,…
• Partir en procédure judiciaire, solution ultime, longue et très coûteuse…


C’est pourquoi nous demandons à Mr Nicolas Sarkozy d’intervenir personnellement sur ce dossier car nous avons besoin de nos indemnisations pour faire face à nos créances, compenser nos revenus car privés de notre outil de travail et surtout pouvoir nous reconstruire.
A l’aide Président, que nos droits soient respectés et que l’EPAD assume enfin ses responsabilités.


Les commerçants du Centre Commercial de la Coupole
Courbevoie LA DEFENSE

samedi 24 juillet 2010

LA COLERE MONTE CHEZ LES COMMERCANTS DE LA COUPOLE

Le nouveau scandale de l'EPAD à la Défense

Un des derniers "villages Gaulois" de la Défense COUPOLE entre en résistance.

l'EPAD (L'Etablissement public d'aménagement de La Défense) utilise des méthodes douteuses pour se débarasser des derniers commerces de proximité de la Défense.

Au centre commercial de La Coupole notre colère gronde contre l'EPAD, présidé par Mme Ceccaldi-Reynaud et dirigé par Mr Chaix.

Nous sommes des commerçants d’une galerie au cœur du quartier d’affaires de la Défense .
Nous subissons depuis juillet 2007 de nombreuses pressions de la part de l’EPAD qui souhaite se débarrasser de nous en utilisant des méthodes scandaleuses et ainsi faire disparaître nos commerces de proximité à dimension humaine.
Aujourd’hui il n’y a aucun doute sur le fait que le centre doit subir des travaux, mais nous demandons à l’EPAD de respecter ses promesses et ne pas nous anesthésier comme il le fait en nous faisant mourir à petit feu …
Déjà plusieurs commerçants victimes ont perdu leur outil de travail.
Nous ne quitterons et ne céderons pas nos commerces sans propositions décentes et indemnités nous permettant de faire face à toutes nos créances.
Que l'on modernise la Défense soit ! mais que cela se fasse humainement !!!

Merci à tous nos clients , amis et à tous ceux qui nous soutiennent …..